Initié à partir du domaine de l’Archéologie en 2015, en dialogue avec les domaines des Sciences de la Nature et de l’Agriculture, l’OAPHB poursuit ses recherches coopératives sur :

LES EAUX NATURELLES DU HAUT-ADOUR

À partir de la station thermale de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, l’équipe rassemblée en sein de l’Observatoire pour l’archéologie et le patrimoine en Haute-Bigorre (OAPHB) s’est attachée à cette vaste question en faisant des eaux naturelles sa préoccupation centrale. À travers ses travaux ce site retrouve sa place dans le plus large ensemble que forment les systèmes d’irrigation structurant les paysages du Haut-Adour. Des liens entre thermalisme et pastoralisme réapparaissent.

Comprises comme une dynamique des paysages, les eaux naturelles catalysent déjà des possibles : à l’échelon thermal, en proposant de libérer des sources thermo-minérales du carcan désormais inutile de leurs captages, à l’échelon de micro-exploitations pastorales dont on cherche à rétablir les systèmes d’irrigation. Des projets où la notion de patrimoine n’apparaît plus comme une mise en défense mais comme le moyen d’une synergie.

Réunissant des chercheurs, des professionnels du cadre de vie avec des lycéens, des étudiants, des actifs et des retraités, des ateliers se sont formés. Dès lors cette transversalité entre les générations, les milieux sociaux, les quartiers et les terroirs de la vallée, montre la capacité de résilience de ses paysages.
Retourner aux sources, à nouveau et ensemble, offre ainsi des possibles car, l’écosphère ne nous attendant pas pour poursuivre ses rééquilibrages, il nous faut penser autrement ce qui « fait patrimoine ».

Mots clefs: eaux naturelles, hydraulique, thermalisme, pastoralisme

En español :

Iniciado desde el campo de la Arqueología en 2015, en diálogo con los campos de las Ciencias Naturales y la Agricultura, el Observatorio de Arqueología y Patrimonio de Haute-Bigorre (OAPHB) continúa su investigación cooperativa sobre :

LAS AGUAS NATURALES DEL HAUT-ADOUR

Partiendo del balneario termal de Bagnères-de-Bigorre, en los Altos Pirineos, el equipo reunido en el OAPHB se ha centrado en esta vasta cuestión haciendo de las aguas naturales su preocupación central. A través de sus trabajos, este yacimiento ha encontrado su lugar en el conjunto más amplio que forman los sistemas de irrigación que estructuran los paisajes del Haut-Adour. Reaparecen los vínculos entre termalismo y pastoralismo.

Entendidas como una dinámica de los paisajes, las aguas naturales ya catalizan posibilidades: a nivel termal, al proponer liberar los manantiales termo-minerales de la camisa de fuerza, a partir de ahora inútil, de sus captaciones, a nivel de las microexplotaciones pastorales de las que se intenta restaurar los sistemas de irrigación. Proyectos en los que la noción de patrimonio ya no se ve como una defensa sino como un medio de sinergia.

Reuniendo a investigadores y profesionales del medio vivo con estudiantes de secundaria y universitarios, trabajadores y jubilados, se han formado talleres. Esta transversalidad entre generaciones, orígenes sociales, barrios y terruños del valle demuestra la resiliencia de sus paisajes.

Volver a las fuentes, una vez más y juntos, ofrece así posibilidades porque, como la ecosfera no espera a que continuemos su reequilibrio, debemos pensar de otra manera sobre lo que « constituye nuestro patrimonio ».