2014

Redécouverte de « L’Aqueduc Antique » de Bagnères-de-Bigorre 

Des travaux de réfection, place d’Uzer, font apparaître deux larges dalles d’ardoise. En les déplaçant on aperçoit une grande chambre de visite profonde de deux mètres soixante dont le plancher correspond à une épaisse voûte fracturée. En dessous, on aperçoit la nappe d’eau d’un canal.

En 1920, le Commandant Rousseau avait décrit cet ouvrage en l’appelant «aqueduc antique» (Bulletin année 1921 de la Société Ramond). Il avait pu y pénétrer depuis le sol effondré de la cuisine d’un hôtel faisant face aux Grands Thermes. Il précisait alors qu’un regard donnait sur la place d’Uzer.

En déplaçant une dalle, on découvre une profonde chambre de visite. OAPHB © 2014

Passant la grande brèche fracturant une voûte, on pénètre dans un grand canal collecteur désaffecté. 

Deux étudiants en architecture associent des habitants à leurs études

Cherchant un dialogue effectif avec les habitants d’une petite ville, deux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles s’installent en «résidence» à Bagnères-de-Bigorre. Près du marché, ils organisent des ateliers participatifs et dessinent une autre représentation de la station thermale. 

Ce travail de fin d’études révèle une petite agglomération conservant encore ses interfaces avec le paysage agropastoral et forestier, comme il révèle la profonde expectative des habitants devant la disparition d’eaux autrefois omniprésentes dans l’espace urbain de la station thermale.